Introduction à la justice restaurative

Les participants seront en mesure :

• De comprendre ce que signifie la justice restaurative dans les pays où ils travaillent.
• De comprendre faire le lien entre justice restaurative et respect des garanties fondamentales définies dans les textes internationaux et dans la législation nationale.
• De comprendre que les principes de bonnes pratiques en justice restaurative sont fondés sur des valeurs et qu’ils s'appuient sur des résultats de recherches scientifiques probants.
• D’apprendre les meilleures approches méthodologiques au regard des bénéficiaires de la justice restaurative.
• De comprendre et mettre en pratique les processus les plus appropriés en vue d’une issue restaurative satisfaisante.

• Définitions et objectifs de la justice restaurative
• Valeurs et principes qui sous-tendent la pratique
• Domaines dans lesquels la justice restaurative peut être appliquée, au sein de la justice sphère pénale et en parallèle
• Engagement des participants dans des processus de réparation
• Préparation des participants à participer à des processus de réparation
• Préparation des participants à des médiations entre auteurs et victimes 
• Animation de cercles restauratifs 
• Animation de conférences sur la justice restaurative 
• Soutien et responsabilisation dans la mise en œuvre d’un plan d'action convenu approprié

Les membres bénéficient d'une réduction des frais de participation. Si vous êtes membre, connectez-vous avec votre compte pour bénéficier automatiquement de la réduction. 

Les frais d’inscription vous empêchent de participer ? Nous pouvons offrir un nombre limité d'exonérations partielles ou totales des frais de participation. Si vous souhaitez en faire la demande, veuillez nous contacter et expliquer votre situation dans un courriel jusqu'au 20 octobre 2024 au plus tard. 

Noémie Micoulet est responsable des antennes de l’IFJR (Institut Français pour la Justice Restaurative) et travaille directement avec le bureau de direction pour coordonner leurs activités. Elle est également formatrice et superviseuse. Elle est titulaire d'un Master 2 professionnel en Criminologie et Droits des Victimes, d'un certificat en Sciences Criminelles et d'un Diplôme Universitaire en Criminologie de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour. Elle a également passé une année en tant qu'étudiante en échange à l'École de criminologie de l'Université de Montréal. 
De juin 2014 à novembre 2015, elle a travaillé comme co-coordinatrice du Service Régional de Justice Restaurative (SRJR) -Ile de France, un département de l'Association de Politique Criminelle Appliquée et de Réinsertion Sociale (APCARS) à Paris. Noémie Micoulet a participé à la mise en place et au fonctionnement du SRJR ainsi qu'à de nombreuses actions de sensibilisation à la justice restaurative.
Elle a rejoint l'équipe de l'IFJR en janvier 2016, en tant que facilitatrice des Rencontres entre condamnés et victimes (RCV) et de la Médiation restaurative (MR). En tant que formatrice, elle a accompagné de nombreux programmes de justice restaurative. En octobre 2018, elle est devenue coordinatrice de la première antenne régionale de l'IFJR, l’antenne Sud-Est.
Depuis mars 2024, elle est en charge de l’ensemble des antennes de l’IFJR.

Géraldine Bodart est directrice du Centre GACEP (Guidance d'Actions compensatrices, éducatives ou probatoires basé à Charleroi en Belgique).  Le Centre GACEP est une organisation chargée de la mise en œuvre de diverses mesures restauratives dans le domaine de la justice des mineurs en Fédération Wallonie-Bruxelles : Médiation auteur-victime, Concertation restauratrice en groupe, Prestation d'Intérêt Général.
Géraldine Bodart est titulaire d'un Master en criminologie de l'Université catholique de Louvain (Belgique).  Elle a également étudié à l'Université d'Ottawa (Canada) dans le cadre d'un échange interuniversitaire.  Elle a rédigé son mémoire de fin d’étude sur la justice restaurative.
Elle a commencé sa carrière en tant que médiatrice et intervenante psychosociale au Centre GACEP.  Elle a pris la direction de l'organisation en 2007. Elle a également travaillé comme médiatrice pour l’association Médiante (qui propose des médiations auteur-victime à tous les stades de la procédure pénale), dont elle est aujourd'hui membre du conseil d'administration.
Depuis plusieurs années, elle participe à la formation des professionnels français aux pratiques de justice restaurative.